Le 14 juin, 15h, c’est: « Toutes et tous à Pau, pour nos forêts! » On compte sur vous.

S’il y a un endroit où nous devons tous nous rassembler le 14 juin, c’est bien au Parc Lawrence de Pau. Vous le savez maintenant, au fil des articles le CADE et « Touche Pas à Ma Forêt pour le Climat » Collectif Forêts vivantes vous ont informés: forts de plus de 70 associations unies contre le danger imminent de couper des arbres pour faire voler des avions, nous vous demandons de participer et faire participer le plus grand nombre à ce rendez-vous citoyen.

Préparez vos pancartes et slogans pour cette journée de mobilisation: « Contre le projet E-CHO, et pour la défense de nos forêts – Le E-bio-kérosène, c’est non ! » Vous avez encore le temps de convaincre autour de vous, tant les projets industriels d’utilisation du bois et de la biomasse s’annoncent sous prétexte de décarboner l’énergie ( cf. notre article sur le projet européen).

(Vous pouvez covoiturer bien sûr; mais si vous vous inscrivez au plus vite à pautobus@proton.me, un transport collectif en bus pourra s’organiser de Bayonne à Pau)

Le déroulement du rassemblement – Un village associatif sera mis en place au Parc Lawrence dès 9h30. Une conférence de presse sera organisée, sur place, à 13h30.
Le départ vers 15h sera donné après une prise de parole des associations locales et nationales…En fin d’après-midi : retour au parc Lawrence, pour conclure la journée avec une animation musicale.

Le tract du CADE : voir les arguments format tract – Couper des arbres pour faire voler des avions, c’est NON!

Voici le tract du Collectif forêts vivantes Info 14 juin Texte et affiche – Le 14 juin à 15h, ce sera le départ de la grande marche à travers Pau, contre l’implantation des usines E-CHO et BIOCHAR en Béarn et alertant sur l’ensemble des projets industriels qui menacent de surexploitation les forêts. Et ceci, au moment même où nous avons le plus besoin des services multiples rendus par le patrimoine forestier et en particulier , de son puits de carbone pour atteindre les objectifs nationaux de réduction des émissions et maintenir la hausse des températures en deçà de 1,5°. Les deux projets en Béarn consommeraient à eux seuls 620 000 tonnes de bois par an, impactant ainsi lourdement l’écosystème forestier de la région et des pays voisins. Site:  https://foretsvivantes-pyrenees.fr

Pétition / Information du Collectif Forêts vivantes: 71 associations et syndicats, régionaux et nationaux.
– Les pétitions lancées pour sauvegarder les forêts du grand Sud-Ouest ont recueilli plus de 30 200 signatures (une des pétitions concerne cette fois une loi d’urgence pour les forêts: à signer et diffuser ICI) Cette pétition nécessite votre aide avant le 14 juin, merci à vous de la relayer! Voici une proposition de texte si vous la diffusez: « J’ai signé cette pétition pour que les forêts restent des forêts vivantes, pour que notre pays et notre planète soient vivables pour nous et les générations futures ! Une loi pourrait être votée prochainement. C’est maintenant que ta signature pèsera en faveur d’une loi forêt ambitieuse. Rejoins nous et soutien cette cause qui nous tient à cœur, en la signant à ton tour.  » https://agir.greenvoice.fr/petitions/il-faut-une-loi-d-urgence-pour-des-forets-vivantes

 

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Lutte contre le changement climatique – un machin européen obèse…les PNiEC

Vous vous ennuyez, ne voulez plus regarder la télévision pleine de drames, refusez de communiquer sur les réseaux pleins de haine, avez fini votre dernier bouquin plein de rêves ? Nous vous conseillons la lecture des liens de cet article: une documentation concernant les PNiEC pleins d’espoir qui énergisent plus propre, vous est proposée par le CADE.

Mais de quoi s’agit-il ? Les PNiEC décrivent la manière dont les pays de l’U.E entendent s’y prendre pour: le rendement énergétique / les énergies renouvelables (voir législation)/ la réduction des émissions de gaz à effet de serre / les interconnexions / la Recherche & Innovation. La France, comme les autres, s’est engagée dans la démarche communautaire de neutralité carbone en 2050.

L’Union Européenne a rendu publique, fin mai, son « Evaluation des Plans Nationaux intégrés en matière d’Energie et de Climat ( PNiEC) », constatant que, en moyenne des pays membres, on se rapproche des objectifs climatiques et énergétiques à l’horizon 2030 (étape intermédiaire). RAPPORT D’EVALUATION: L’UE se rapproche de ses objectifs climatiques et énergétiques à l’horizon 2030 – Commission européenne

« Y’a plus qu’à »… Mais comme toujours, le « diable se cache dans les détails » de cette évaluation globale, et une fois acté le satisfecit global de rigueur, chaque pays doit maintenant faire mieux (ainsi  la France accuse aujourd’hui un retard en matière d’énergie renouvelable, sa contribution étant de 35% pour 44% prévus).

Le diable, dans ce qui n’est pas qu’un détail… le Règlement ESR impose à chaque Etat de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2030 (bâtiments, agriculture, petite industrie, déchets, transports intérieurs hors aviation (tiens donc!)… Cependant il faut comprendre, qu’évidemment, ces politiques vertueuses contre les GES coûtent aux budgets des Etats et Collectivités Européens pour bifurquer, et que les idéologies qui président à la gouvernance de chacun influent considérablement sur les moyens de mise en oeuvre socialement acceptables, tandis que les lobbys (du BTP, agrochimiques ou industriels) y voient une aubaine pour se verdir et une source de dividendes… « verdir », c’est toujours de la croissance.

Et en effet, voici quelques constats gênants dans cette évaluation (nos commentaires interprétatifs en italique): globalement et pragmatiquement, la réduction d’émissions de GES ne tiendra pas les 40% prévus de 2025 à 2030. L’espoir demeure pour la neutralité carbone à horizon 2050…mais au vu des constats qui suivent, tempérons notre enthousiasme!

  • Pour les puits de carbone, l’écart est de 45 à 60 Mns T de CO2 sur les prévisions 2030 (règlement UE 2023/839 – UTCATF) : on parle ici de l’affectation des terres et leur utilisation (artificialisation en hausse /demande de biomasse), ainsi que de l’état de la sylviculture (les forêts dépérissent globalement bien qu’elles soient plus étendues, et tendent à une surexploitation / demande d’industrialisation du bois énergie en hausse). Un problème dont il faudra reparler compte tenu de la mode des projets industriels affectant les usages de la filière bois: la stabilisation des puits de carbone a du plomb dans l’aile (cf. projet E-CHO, par exemple en France, gourmand en bois énergie).
  • Si les énergies renouvelables ont augmenté leur part, pour autant la croissance est toujours prônée, et les louables préalables à tout bon plan vertueux que sont la sobriété et l’efficacité énergétiques attendent de se concrétiser faute d’objectifs spécifiques et réalisables (business is business, les affaires continuent quelles qu’en soient les conséquences). Les plans finaux des Etats misent plutôt sur l’innovation industrielle et la résilience des chaînes d’approvisionnement afin de réduire la demande énergétique: il suffit d’y croire… Mais on ne va donc pas vers la réduction programmée et planifiée de la demande en énergie: celle-ci s’accroît! Dans les investissements privés, tous les projets affichent sur leur « fronton » la nécessaire sobriété, mais ceux-ci étant des projets de développement liés à une offre de consommation, on peine évidemment à retrouver le concept vertueux de sobriété autrement qu’à l’état général de voeu pieux!
  • Pour les énergies fossiles, nous n’y sommes pas, faute d’accord de la moitié des Etats pour y renoncer (on sait que le capitalisme glouton empile les sources d’énergie plus qu’il en supprime): généralement dans l’U.E, on  continue de subventionner (sans que la hauteur soit précisée) ou de ne pas taxer certains secteurs qui utilisent l’énergie fossile (aviation, et pas que…). Les calendriers de mesures de diminution des subventions font défaut: c’est problématique.
  • Pour une transition juste, il va falloir attendre: les impacts sociaux et sur l’emploi ne sont pas analysés spécifiquement pour les travailleurs et les régions plus vulnérables, ni pour les ménages, au risque d’inégalités sociales et territoriales plus grandes générées par la politique énergétique (De fait, ceci entraîne l’absence de crédibilité des PNiEC en général quant aux mesures et financements destinés à atténuer l’impact social sur les populations: et l’acceptabilité sociale de projets énergétiques en matière d’infrastructures, de transport, d’industries…ce n’est pas rien!) / Les impacts sur les compétences professionnelles et formations sont décrits plus concrètement, les filières énergétiques étant déjà identifiées. / Quant à la « pauvreté énergétique », elle peine à être définie clairement, et seuls quelques Etats en fixent des objectifs spécifiques de réduction: l’ensemble des Etats intègre tout de même ce concept concernant l’efficacité énergétique dans l’immobilier et sa décarbonation. Réduire les inégalités sociales énergétiques n’est pas en soi le moteur pour les projets de réduction des GES, il faut en plus une volonté politique programmatique plus volontariste des Etats.
  • Pour les estimations d’investissements, les Etats précisent mieux leur engagement pour sécuriser et diversifier les énergies sur fond d’adaptation au changement climatique, de nouvelles interconnexions électriques européennes nécessaires au renouvelable sont prévues, ce qui correspond à la demande de sécurisation des investisseurs privés pour s’engager financièrement (Mais on connaît, en France et d’autres pays, la situation difficile des comptes publics: la stratégie globale de mobilisation des financements est encore à préciser. Des choix plus ou moins « populaires », ou excluant des solutions efficaces mais plus coûteuses, sont évidemment possibles).
  • Pour la démocratie participative, l’évaluation note que les processus de consultation publique sur les choix gouvernementaux définitifs gagneraient à être plus inclusifs, les délais allongés dans le temps, et que les populations manquent parfois d’information (Nous avons noté que la France devient d’ailleurs un plus mauvais élève avec des délais de participation réduits pour la population, voire supprime parfois débat ou enquête publics sur certains projets énergétiques « d’intérêt général public majeur » ou sites industriels « clés en main », afin de ne pas en ralentir la réalisation; ceci ne favorisant pas le dialogue et nourrissant parfois la contestation).

Pour remonter dans le temps, voici quelques liens utiles: 

2019 – Avis des syndicats européens – Projets de plans nationaux intégrés en matière d’énergie et de climat – une critique intéressante du premier plan européen, avec un point de vue plus social toujours actuel: FR-Adopted

2021 – Rapportages Climat de la France – Lutte contre le changement climatique / déclinaison institutionnelle – Rapportages Climat de la France | Ministères Aménagement du territoire Transition écologique

2023 – Publication de recommandations précédentes – La Commission appelle à améliorer les PNEC mis à jour

France – La Ministre Pannier-Runachier a été auditionnée le 20 mai à propos du Plan national d’Adaptation au Changement Climatique, le PNACC – 3. Lire la suite …

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Ferroviaire – La liaison 40/64 vers l’Espagne justifierait-elle l’argument de saturation pour imposer la LGV?

Les informations sur le ferroviaire (40/64) pullulent depuis quelques semaines…Tout doit être fait pour justifier aux yeux des Sud-Landais, et surtout des Basques, la LGV du GPSO (LNSO). Si la saturation de l’existant se concrétisait, la CAPB aurait moins de raison à s’opposer au financement de la Ligne Nouvelle, se dit A.Rousset: et il s’active à le démontrer par des travaux qui génèreront plus de trafic! Le CADE démonte l’argument.

1 – Nous avons eu ainsi, par voie de presse, la confirmation que la ligne existante multi fonctions entre Dax et Bayonne (sur 40 km) faisait l’objet d’une grande attention de la part de SNCF Réseau pour un chantier qui a quelque peu « traîné » depuis 2022 – On parle de « modernisation », ce qui signifie habituellement pour ce terme d’améliorer la capacité en terme de cadencement, capacité en plus de trains à se suivre rapidement. Le changement de système d’électrification est principalement à la base de l’amélioration de la ligne, et vise à sécuriser et pérenniser la ligne quelle que soit la météorologie.

(image SNCF Réseau) Pour l’anecdote, mais non sans importance, des supports plateformes seront installés afin de sécuriser également quelques 80 nids de cigognes et pour permettre les allers et retours de ces grands oiseaux fidèles à leurs lieux de nidification! (voir les enjeux environnementaux) .

(image Sud Ouest dimanche 20/04/2025) – En chiffres actuels, et loin d’une saturation, circulent sur 2 voies en  fréquentation quotidienne: 66 trains A/R (dont 10 TGV, 35 TER, 2 intercités et 19 de fret), les travaux sont effectués de nuit afin de gêner le moins possible le trafic: d’ici à 2031, et pour 190 Mns d’€ (86% SNCF Réseau/U.E subvention de 14%), il s’agit de poser 450 km de câbles et 1900 supports de caténaires (entreprises sollicitées par SNCF Réseau: C2C, ETF et TSO caténaires). Les 690 supports en ogive, historiquement connus comme « caténaires Midi » (de la Cie des Chemins de fer du Midi), datent de 1920 et sont remplacés par des structures en équerre permettant de dérouler la nouvelle caténaire. Pour en savoir plus: Modernisation de la ligne Dax-Bayonne | SNCF Réseau

Ainsi, sur ces voies déjà non saturées où le TGV passe déjà, de Dax à Bayonne, la modernisation permettra de faire passer plus de trains, certes, mais avec un meilleur cadencement, ce qui ne suffit donc pas à conforter l’argument de saturation de l’existant en 40/64 justifiant la création d’une voie nouvelle.

2 – RER Basco-Landais : un train toutes les 30 min entre Dax et Saint-Sébastien ? – Source: https://search.app/WtzL4

Le 23/05, nous pouvions lire: « D’ici 2032, le Pays basque et les Landes pourraient bénéficier d’un service ferroviaire révolutionnaire : un train toutes les 30 minutes entre Dax, Bayonne, Hendaye et Saint-Sébastien. Ce projet ambitieux prévoit de desservir 33 gares sur 260 kilomètres, avec une intégration transfrontalière inédite vers l’Espagne. » Dans cet article, nous apprenons que, depuis 2024, grâce à ce projet de RER transfrontalier, plus de trains circulent et que « Ce réseau express régional vise à fluidifier les déplacements quotidiens, réduire la pollution automobile et dynamiser les territoires concernés, tout en facilitant les échanges économiques et sociaux entre la France et le Pays basque Espagnol ».

  Le RER basco-landais, un réseau métropolitain et transfrontalier (Site de la région N.A.)  Ainsi le RER Basco-Landais, porté par la région N.A / Le grand Dax/ le Syndicat des Mobilités Pays Basque-Adour/ et des intercommunalités (?),  sera en 2032 un transport métropolitain transfrontalier et cadencé (SERM) avec 33 gares (Tarnos s’y ajoutant). « La feuille de route adoptée par la Région et l’ensemble des partenaires précise les différents champs d’actions du projet : offre, infrastructures, matériels roulants, gares, intermodalité, tarification, planification urbaine. Elle aborde également les questions de gouvernance et de financement (?), et pourra être mise à jour au fur et à mesure de l’avancement des études avec des avenants. » Ce RER est compatible avec le fret ferroviaire, coordonné avec les réseaux urbains et inter urbains pour l’intermodalité. Un abonnement Txik Txak + TER est prévu sur plusieurs lignes de TER (51, 53 et 54).

Mais le plus intéressant quant à son rapport avec la LGV du GPSO, est sous-entendu: « il en est complémentaire« , entendez que la LGV devient indispensable si l’on veut éviter la saturation. Le raisonnement des promoteurs de la LGV va tenir à la nécessité de libérer des sillons sur la ligne existante Dax/ St Sébastien qui « risquerait » sinon d’être saturée du fait de l’ajout du RER, et ce en basculant les trains de fret sur la nouvelle ligne mixte (voyageurs/marchandises) entre Dax et Vitoria….Le CADE les voit venir! Toujours donc cette affaire de saturation!  Cependant nous rappelons que:

–          Un train toutes les demi-heures sur 18H (de 6h du matin à minuit cela fait : 4 trains x 18 = 72 trains (36 par sens)

–          En 2022, il circulait entre Dax et Bayonne 48 trains (24 par sens) et 43 entre Bayonne et Hendaye (21,5 par sens)

 Ainsi avec un RER cadencé toutes les demi-heures par sens ce serait 72+48= 120 trains en circulation pour une ligne dont la capacité au point le plus contraint (pont sur l’Adour) est de 240 trains.

 Il reste donc bien de la place sur la ligne existante ! Ajoutons que nous sommes en faveur de la mise en place du système ERTMS que l’Europe réclame sans cesse sur les maillons transfrontaliers: cette sorte de GPS permet aux trains de se suivre avec un cadencement plus important, augmentant ainsi les capacités des voies. Ajoutons aussi qu’à plusieurs reprises les prévisions de trafic ferroviaire se sont avérées erronées afin de justifier la LGV, et que le CADE l’a maintes fois démontré dans le réel…en témoignant de l’effectivité de ce trafic, c’est à dire en comptant les trains eux-mêmes dont le nombre réel s’est toujours révélé être très en deçà des prévisions…

Le CADE, donc, ne voit toujours pas de saturation de la ligne actuelle à l’horizon! Pas certain donc que les élus de la CAPB consentent à se laisser convaincre de mettre leur part au Plan de Financement de la LGV qu’ils refusent pour le moment d’abonder, et nullement certain non plus que les populations du Sud des Landes et Pays Basque consentent maintenant au GPSO qu’ils ont rejeté massivement lors de l’Enquête publique…sur la base d’un tel argument.

A lire, en annexe à cet article du CADE, entre pessimisme calculé de communication, et optimisme débridé des décideurs:

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Accords Mercosur – Une ratification à l’U.E en catimini ? Campagne citoyenne lancée…

Accord UE-Mercosur : passez à l’action et interpellez votre collectivité territoriale ! Cela ne fait plus la « Une de l’actualité », mais en coulisses, la Commission européenne se démène pour ratifier au plus vite l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay).

Alors, pour faire à nouveau pression sur l’exécutif français peu déterminé à faire échouer cet accord nocif, une cyber action vous est proposée, relayée par Maxime Combes (Aitec/Attac). Il s’agit également de rendre plus citoyen le débat, d’augmenter la pression en Europe en contribuant à une campagne européenne.

S’opposer, mais aussi proposer: un horizon alternatif peut être porté. Le collectif national STOP Mercosur, qui regroupe ONG, syndicats et associations opposés à cet accord, vous propose d’interpeller vos collectivités territoriales pour qu’elles votent des voeux/résolutions contre cet accord et pour la relocalisation écologique et solidaire. 

Pour cela:

Voici le message largement diffusé et que vous pouvez relayer: 

« Pendant que la FNSEA obtient du camp présidentiel des régressions écologiques et sociales en matière agricole, une autre bataille se tient dans les couloirs : la ratification de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay). La Commission veut qu’elle soit effective d’ici à la fin de l’année. Ne nous décourageons pas : tant que ce n’est pas fait, il est possible de le bloquer ! 

Cet accord, qui vise à augmenter les exports de voitures européennes (et d’autres productions industrielles) vers l’Amérique du Sud et, en retour, importer davantage de viande et d’éthanol (et d’autres produits agricoles) vers l’UE, est le plus contesté de l’histoire européenne.

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Communication de BIZI! – PACTE 2026 pour le climat et les habitant.es du Pays Basque

PACTE 2026 POUR LE CLIMAT ET LES HABITANT·ES DU PAYS BASQUE : une dynamique citoyenne pour des listes à la hauteur de l’urgence écologique et socialeUn appel à enrichir et diffuser, que chacun s’en saisisse!

BIZI! acte que le dérèglement climatique s’aggrave et met en péril un avenir vivable sur Terre. Ses effets sont de plus en plus visibles, y compris au Pays Basque, et les politiques climatiques, déjà insuffisantes, sont combattues. Les élections municipales de 2026 doivent permettre de porter aux responsabilités un maximum de listes volontaristes, profondément convaincues de la nécessité d’agir à la hauteur du défi climatique et dans un esprit de justice sociale.

Afin de mobiliser largement sur cette problématique, BIZI! propose donc le Pacte 2026  pour le climat et les habitant·es du Pays Basque, un ensemble de 19 mesures écologiques et pour les programmes des listes qui se présentent aux élections municipales et communautaires de 2026.

  • Pour les listes, il a vocation à rehausser le niveau d’ambition écologique des programmes. 
  • Pour les citoyen·nes, il aidera à prendre la mesure du pouvoir des collectivités locales et à voter en conscience.
  • Ces mesures se répartissent 5 thèmes : Habiter, Se nourrirSe déplacerRelocaliser l’économieRéduire sa dépendance énergétique et des actions transversales pour Se donner les moyens d’agir.

Le contenu des 19 fiches mesures est ouvert aux remarques et propositions, en vue d’une version enrichie qui sortira en septembre. Dans l’objectif de construire une dynamique locale collectivement en vue des municipales 2026, nous vous invitons en tant qu’acteur·ices du territoire à nous faire part de vos remarques et propositions par mail à hitzahitz@bizimugi.eu d’ici le 15 juin.

S’inscrire pour septembre:  Urgence climatique : des actions municipales à la hauteur ? (23 septembre – Glain) / Larrialdi klimatikoa: egoeraren araberako Herriko Etxe mailako ekintzak

Aider en diffusant largement:

 

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Une caisse de solidarité pour les défenseurs de Marienia (terres nourricières)

 

Marienia : caisse de solidarité face aux procès. Marienia: epaiketen aurrean elkartasuna!

Attention : Au moment de faire un versement la plateforme propose par défaut de lui faire un don. Vous pouvez l’accepter, augmenter, diminuer ou annuler le montant de ce don.

Afin de retrouver notre dernier compte-rendu concernant les mobilisations contre le projet immobilier de Cambo, sur les terres agricoles de Marienia, vous pouvez consulter cet article: Planter des plantes nourricières, c’est mieux que planter du béton (Mobilisation du17 mai à Marienia – Cambo)

Marienia : solidarité face aux procès

Aux côtés de Nahi Dugun Herria*, d’ELB*, de Lurzaindia* et du CADE*, OSTIA* se mobilise pour la défense du plateau de Marienia à Kanbo contre le projet d’artificialisation de 3,7 hectares de terres nourricières au profit du géant de l’immobilier Bouygues.

Les luttes locales et en défense des terres sont partout sujettes à la répression policière et judiciaire. Amendes, perquisitions, arrestations, tentative de prise d’ADN, intimidation, harcèlement policier… Avec les procès et la condamnation de ses militant·es, c’est désormais le collectif Ostia qui fait les frais de la politique répressive de l’Etat français.

Quatre militant·es ont déjà été condamné·es suite à l’action où de la terre avait été symboliquement déversée sur une maquette du projet immobilier de Marienia (6700€ de dommages et intérêts + 800€ de frais d’avocat). Malgré cette première condamnation, Bouygues avait fait appel et réclamait 44.000 euros de dommages et intérêts, soit 20.000 euros de plus qu’en première instanceLa décision a été rendue le 15 mai : 8742€ de dommages et intérêts + 2000 de frais d’avocats.

Par ailleurs, le procès contre trois personnes suite au rassemblement durant le conseil municipal de Kanbo en avril 2024 aura lieu le 9 septembre prochain. Cet acharnement judiciaire vise clairement à intimider et décourager la résistance des militant·es et de leurs soutiens. Dans ce contexte, la lutte ne pourra déboucher sur une victoire sans une solidarité à tous les niveaux : sur le terrain, par le partage des informations, en montrant son soutien, en participant financièrement quand on le peut.

Cette caisse de solidarité permettra de faire face collectivement aux frais de justice (frais d’avocat.es, frais de procédures, huissiers pour convoquer les témoins, frais de com…) occasionnés dans le cadre de la défense de la terre.

Irabazi arte!

* Nahi Dugun Herria : groupe d’opposition municipale de Kanbo.* ELB : Euskal Herriko Laborarien Batasuna, Syndicat agricole majoritaire en Pays Basque Nord, affiliée à la Confédération Paysanne.* Lurzaindia : Association pour la préservation des terres agricoles, affiliée à Terre de Liens.* CADE : Collectif des Associations de Défense de l’Environnement Pays basque et sud des Landes* Ostia est un réseau de défense des terres agricoles et contre la spéculation foncière et immobilière en Pays Basque Nord. Ostia impulse une dynamique collective et accompagne les collectifs locaux.

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Conférence de financements des transports – vers un chamboulement positif ?

Au CADE, nous voudrions y croire après 33 ans de lutte contre les grandes infrastructures notamment ferroviaires comme la LGV du GPSO, mais aussi autoroutières comme l’inutile A65 et bien d’autres. Reprendre le fil de nos articles, encore récemment, c’est se remettre en mémoire toutes les sonnettes d’alarme tirées par tant d’associations citoyennes et d’usagers du rail, tandis que le mythe du désenclavement était brandi (contre toute réalité auprès des « petits élus » et des habitants) par de « grands » élus en mal de postérité (tels Delga et Rousset). Les LGV ont, notamment, asséché les finances de la SNCF, le reste des réseaux souffrant chroniquement du manque d’investissement et soutien de l’Etat sur l’ensemble du territoire français.

Deux articles relaient les inquiétudes notamment sur le modèle ferroviaire français exsangue, se traduisant par la mise sur pied d’une mobilisation générale: on peut y lire des précisions utiles concernant la Conférence de Financement des Transports qui vient de débuter (« Ambition France Transports »), et qui doit aboutir en juillet à des décisions essentielles pour le financement du rail et des autoroutes, nous y reviendrons…

A lire, vraiment – Un « effondrement irréversible » menace un tiers du réseau ferré, alerte la SNCF

(8 petits trains sur 10 seraient menacés, remplacés par des cars – © Pierre-Olivier Chaput / Reporterre)

Ferroviaire – Dans cet article de   , tout est dit ou presque: un article bien construit et documenté, qui fait le point entre constat sur la décrépitude du ferroviaire français structurant et très utilisé (notamment TER), et désespérance des cheminots, usagers, territoires ruraux oubliés, la métropolisation asséchant économiquement de surcroît la France. C’est très simple: le nerf de la guerre est l’argent, et il n’y en a pas, enfin…pas pour le ferroviaire!

L’article fait de la situation française un diagnostic tragique: une dette colossale de la SNCF, un désengagement financier et en défaut de planification par l’Etat, une aide insuffisante de l’U.E aux LGV, ont amené un manque d’entretien des réseaux très fréquentés, des pannes et vieillissement du matériel, un prix des billets inflationniste, des dessertes et gares qui ferment… C’est une faillite d’une mobilité décarbonée qui ne peut plus concurrencer la voiture ou l’avion.

LIRE l’article instructif en PDF2025-05-21 REPORTERRE un effondrement irréversible menace ou en ligne: Un « effondrement irréversible » menace un tiers du réseau ferré, alerte la SNCF 

Résumé du CADE pour l’article de Sud Ouest: LGV Bordeaux-Toulouse/Dax : l’État, au pied du mur budgétaire, pourra-t-il payer sa part du rail ? 

Ce sont des faits, pas une opinionContrairement aux annonces claironnantes du Président de région Nouvelle-Aquitaine, Rousset, l’heure n’est pas à se réjouir pour sa LGV: le tronçon Dax / Espagne n’étant même pas acté démocratiquement ni présent dans le GPSO, les subventions européennes à 20% ne peuvent être confirmées quoi qu’il en dise. De plus, l’Etat ne s’est pas engagé sur les 40% du tronçon Captieux / Dax et a une bourse plate pour Bordeaux / Toulouse (les 40% restant à charge des collectivités pourraient bien enfler, y compris nos impôts, alors que celles-ci crient de partout à l’étranglement financier par l’Etat).

Et vient dans ce contexte nébuleux l’annonce d’une Conférence de Financement des Infrastructures de Transport: elle confirme la faillite du système; car, quoi ??? On ne sait plus comment les financer… »« Il n’y a plus d’argent dans les caisses », résume un ministre interrogé cette semaine par « Sud Ouest ». Une autre source proche du dossier confirme ces difficultés : « Le financement de l’État n’est pas encore assuré pour les nouvelles lignes. Pour l’instant, ce sont les collectivités qui prennent le relais. Elles font l’avance de trésorerie. » Jusqu’à quand ? »

Oui, jusqu’à quand? Un de nos articles précédents suggérait un moratoire dans les paiements des Collectivités qui, si elles n’y prennent garde, vont se retrouver à devoir abonder davantage le Plan de financement au détriment des autres services publics…Chers élus, c’est une idée à murir…car augmenter les taxes fait « mauvais genre » pour les Municipales 2026.

En avant, dans le mur! En l’état, la seule solution a été pour Rousset et la Région de faire une avance de trésorerie (notre argent), pour le tronçon Bordeaux / Toulouse prévu entre 2026 et 2032. Car en cas d’échec de la Conférence de financements, un retard est prévisible. Rousset compte bien entendu que l’Etat trouve des solutions pérennes pour la suite (taxer davantage le contribuable?)… D’où une nouvelle Convention de financement décidée avec la SGPSO, société de financement, laquelle a déjà commencé la gabegie financière en frais de communication et d’ingénierie (accord-cadre de 200Ms/€ sur neuf ans) avec la société Systra (notre article précédent).

Un simple constat: des décideurs irresponsables! – Une fois de plus, un projet a été décidé et les travaux débutés, des taxes ont commencé à être soutirées aux Collectivités et à nous contribuables, alors même que les caisses sont vides et que de nombreux services publics en pâtissent déjà dans les Collectivités.

Du côté des opposants – dans l’attente de « l’Eureka » de juillet, censé trouver des solutions à l’absence d’argent pour financer la LGV du GPSO, toutes les mobilisations sont à initier ou à soutenir afin que les choix aillent dans le sens de l’intérêt général pour les besoins en mobilités du quotidien et de proximité du plus grand nombre… et ce n’est pas de la rhétorique, restons mobilisés!

Multiplions les initiatives auprès des élus des Collectivités afin de les alerter, et la LGV du GPSO ne se fera pas.

Annexe: Programme conf financement des infrastructures de mobilité Localtis

 

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Transports- L’exemple du fiasco juridique de L’A69 donne à réfléchir pour la LGV du GPSO

(image Reporterre) – L’Autoroute A69, serpent de mer juridique – résistance et mobilisation exemplaire des opposants et grands moyens institutionnels pour les porteurs de projet.  Comme sans doute toute la France le sait maintenant, et bien qu’encore non jugé au fond, le dossier d’avancement des travaux de l’A69 a été bloqué: en février, la Justice a annulé l’autorisation environnementale nécessaire à la construction de l’A69 et ordonné la suspension des travaux. L’Etat a fait appel. Les opposants incriminent eux l’Etat, ayant fait avancer les travaux alors que les recours n’étaient pas purgés. A noter que les tensions, tout comme pour le fiasco de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes sont palpables sur place : que l’on en juge par cette action contre « Biotope », accusé de faciliter les grandes infrastructures au détriment de la biodiversité – « Biotope » est impliqué en Occitanie, entre autres dans les projets Contournement Nîmes Montpellier, Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan et une « tripotée » de projets d’aménagement urbainArticle Midi Libre, extrait: ML-biotope-200525

Devenue éminemment politique, la saga de ce projet aux travaux avancés sur le terrain malgré les recours, ne laisse pas de surprendre par ses rebonds juridiques: trop d’intérêts financiers et de pouvoir étant en jeu, le Sénat est venu au secours des porteurs, dont Delga à la Région, le constructeur Atosca et l’entrepreneur Fabre pour principal demandeur de cette autoroute. Un vote récent des Sénateurs a surpris: une loi de « validation » est actionnée (C’est un mécanisme législatif visant à protéger, au nom de l’intérêt général, des actes administratifs ou juridiques d’un risque d’annulation par la Justice de jugements non définitifs). Ce vote est critiqué comme ne respectant pas la séparation des pouvoirs (parlementaires / juges)… Un texte peut-être anticonstitutionnel, et qui revient à l’Assemblée nationale le 02/06 avec cette question: le Code de l’Environnement peut-il être détricoté à chaque fois qu’une décision de Justice ne convient pas à des porteurs de projets d’infrastructures destructeurs, fussent-ils des présidents de Région comme Delga ou Rousset? Soutien à l’A69 : le grand malaise au Parti socialiste

Mais quand le pouvoir politique le veut, la Justice peut aller bien plus vite que quand les citoyens le demandent: dernier mais non ultime rebondissement découlant de cette récente pression, le Rapporteur public (l’Etat) vient de recommander à la cour administrative d’appel de Toulouse d’ordonner la reprise du chantier de l’A69, à l’arrêt depuis fin février, et ce deux jours avant le recours par l’Etat contre l’arrêt des travaux. La décision est à suivre. Précisions du 19 mai: A69 : avis favorable à la reprise du chantier par le rapporteur public de la cour administrative d’appel de Toulouse

Faire alors le lien avec la LGV du GPSO devient une évidence – un article très intéressant revient sur le mythe du développement et des besoins de la croissance, qui ne sont pas forcément ceux des populations. Il en va de même pour toutes les grandes infrastructures… « L’entêtement des pouvoirs publics à construire l’autoroute A69 traduit une incapacité à remettre en question le modèle de gestion des infrastructures des années 1960 et 1970, estime le chercheur Nelo Magalhães dans cet entretien. » Le CADE a maintes fois démontré, à partir d’études et de rapports sur les bienfaits socio-économiques attendus des LGV, notamment avec des gares excentrées, combien n’est que chimère le prétendu « désenclavement »! Ce dont la population a besoin c’est du plus grand nombre de services de proximité, ce qui s’oppose aux demandes du BTP friand de grandes infrastructures n’ayant rien à voir avec l’irrigation d’un territoire, sur fond de chantage à l’emploi.

En commun pour l’autoroute et le ferroviaire, le dogme libéral européen du libre-échange et de la libre circulation des hommes et des marchandises, synonyme de progrès supposé. En commun également, l’extractivisme que ces deux infrastructures génèrent: sauf à importer, ce sont des carrières, gravières et zones de stockage (sable, gravier, pierres à concasser…) qui s’ouvrent partout pour ces infrastructures, tels des « trous dans un gruyère » de terres agricoles! Car on extrait 350 à 400 millions de tonnes par an, par explosion de roches dures principalement; les gros besoins en matériaux pour l’entretien étant rarement pris en compte par ailleurs lors du montage d’un projet, maintenance dont il s’agit pour les porteurs de projets de minimiser l’impact.

(Sur ce sujet, on peut lire utilement:  A69 : « L’État a tant investi que renoncer lui serait inacceptable ».)

Le plus important juridiquement aujourd’hui, au-delà du coût écologique et financier, est le doute sur la raison impérative d’intérêt public majeur pour l’A69: ce qui amène évidemment à comparer avec le GPSO* (*nommé maintenant LNSO par les promoteurs: changer « grand projet » en « lignes nouvelles » est sans doute pour eux une prophétie autoréalisatrice; mais nous gardons GPSO pour ce qui n’est encore, pour nous opposants, qu’un projet!). L’instruction du recours porté par cinq associations devant le Tribunal administratif de Toulouse s’est terminée le 24 /04, et sera suivie d’une audience en juillet probablement pour le jugement au fond (Rappelons que 4 recours sont encore actifs: sur la DUP des AFSB, contre le Plan de financement en QPC, ainsi que sur les autorisations environnementales des AFSB et AFNT).

On imagine bien comment le cas de l’Autoroute Castres/Toulouse peut s’appliquer, et pour les mêmes raisons amplifiées, au GPSO:  l’impact environnemental et sur la biodiversité de la LGV est énorme (Avis du Conseil National pour la Protection de la Nature (CNPN)…une solution alternative existant avec la modernisation possible et en cours de la voie TGV actuelle, la « raison impérative d’intérêt public majeur » de lignes nouvelles s’en trouve encore moins démontrée. Les Amis de la Terre Pyrénées estiment qu’au titre de l’article L 411-2 du Code de l’Environnement, l’arrêt du chantier de LGV s’en trouverait justifié. Le CADE aussi.

Voici une contribution du CADE à la réflexion concernant le parallèle entre l’A69 et la LGV du GPSO (parue en article Mediabask): « Après le coup d’arrêt sur l’A69, l’impact environnemental sera-t-il pris en compte sur la LGV Bordeaux-Toulouse-Dax ? » Arrêt A69 et GPSO

Enfin, le sort contraire (provisoirement?) à l’A69 encourage nombre d’opposants au GPSO à multiplier les initiatives : du côté Gironde, ce sont les associations qui visent à faire un sanctuaire de la vallée du Ciron, à lui donner un statut juridique permettant de la protéger d’une future LGV Bordeaux/Toulouse; celle-ci pivotant au niveau de Bernos-Beaulac vers Dax, passe ainsi dans le chevelu aquatique et zones humides avec des « ouvrages d’art » qui font frémir les défenseurs de l’environnement (Le triangle de Bernos-Beaulac avec ses multiples viaducs se trouve juste en amont de la hêtraie. Ces aménagements pourraient affecter la température du Ciron et l’hydrologie locale, et ainsi perturber fortement le fonctionnement de la hêtraie* (* forêt primaire la plus ancienne de France). article LGV NON MERCI).

Du côté Garonne, là aussi les associations amies imaginent un statut juridique reposant sur le Droit de l’environnement qui primerait sur les hypothétiques prétentions économiques; une sérieuse épine dans le cuir pourtant peu sensible des Delga/Rousset. Avec une pétition « Protéger les droits du fleuve Garonne », l’association Wild Legal est rejointe par plusieurs associations (la Sepanso par exemple).  LIRE/ article La Dépêche de Toulouse, qui parle…de la LGV en Gironde.

 

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Mobilités et plus – Imaginer des alternatives, c’est passionnant!

Dans le dossier controversé de l’autoroute Castres / Toulouse dite A69, une des facettes pour le moins intéressante à ce conflit se révèle dans la créativité des opposants. Bétonner, c’est démodé et dangereux: alors au CADE, et parce que nous luttons depuis plus de 30 ans contre les GPII (Grands Projets Inutiles et Imposés), on a envie de vous parler alternative et d’y croire avec les opposants; de là à vous voir imaginer qu’un autre monde est possible, le pas est franchi: faîtes-le avec nous!

Penser « alternative », c’était exemplaire pour d’autres projets médiatisés tel « Le triangle de Gonesse », c’est exemplaire pour Marienia à Cambo, et c’est exemplaire aussi pour l’A69: au point où en sont les travaux, et puisque un des arguments des porteurs de projets en est l’avancement, l’enjeu est de démontrer qu’une alternative est toujours possible. Une alternative respectueuse, elle, du Code de l’Environnement, « durable » selon le vocable dédié. C’est le pari relevé par l’association « Une autre voie »: elle oppose la réalité écocidaire et matérielle de l’A69 à une alternative toujours possible et soutenable: « Face au projet de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, « Une Autre Voie » fait le pari audacieux d’une revitalisation écologique du territoire. Nous proposons une mobilité multimodale pensée autour de 3 axes : une ligne ferroviaire améliorée, la première Véloroute Nationale, et le réaménagement de la RN126 pour accueillir plus de transports en commun. Mais le projet ne s’arrête pas là…« .

L’A69 en chiffres, c’est: 2000€ l’abonnement annuel A/R pour un travailleur, 17€ A/R au péage, 3 centrales polluantes à enrobés, 100 ha quasi inexploitables entre les deux voies routières, 366 ha de terres agricoles sacrifiées, 450Ms d’€ de financement, 1000 emplois précaires, 2 agglos aspirées par la métropolisation, 40 min de plus par la route existante rendue plus difficile à la circulation, l’impact sur le cycle du chevelu d’eau par assèchement, l’interruption des corridors de déplacement des espèces animales…

 Le contre-projet « soutenable » prévoit: 1000 emplois durables, l’exploitation de 250 h en agriculture biologique locale, 50 ha d’espaces humides et boisés, 315 m linéaires de haies bocagières et arbres, 87 km pour la 1ère véloroute nationale, et 30% d’augmentation d’oiseaux et d’insectes pour 2035.

Allez voir le contre-projet, et félicitations aux activistes! – MAQUETTE ET CHIFFRAGE: Une Autre Voie – Castres-Toulouse : Projet de territoire sans A69

 

Penser collectivement le territoire que nous habitons: tout reste à faire, partout!

Jugement attendu le 28 mai pour la reprise ou non des travaux (alors que le fond du dossier ne sera jugé qu’en fin d’année). « Une grande fête d’enterrement de l’A69 » : les opposants au projet d’autoroute prêts à poursuivre le combat si les travaux venaient à reprendre

 

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Planter des plantes nourricières, c’est mieux que planter du béton (Mobilisation du17 mai à Marienia – Cambo)

Depuis 2019, auprès d’autres structures paysannes et citoyennes (Lurzaindia, ELB, ELB Gazte, Ostia, Nahi Dugun Herria), le CADE se bat par des recours juridiques pour rendre inconstructibles le plateau de Marienia (Cambo 64) avec cet argument fondamental : ce sont des terres agricoles de très grande qualité à préserver de l’immobilier.

Le 17 mai, Le CADE soutenait une belle initiative à Marienia, et ses sympathisants y ont participé: 500  à 600 citoyens étaient là, dans leur diversité, mais avec un même souci militant, la nécessité de préserver les terres agricoles pour les enfants et générations futures. Photos: départ de la manif de Cambo (Un autre cortège est parti d’Itxassou) – Prises de parole. 

   

La preuve de la qualité des terres par la plantation! Marienia est une terre agricole où la prairie est cultivée depuis toujours, il est aussi possible d’y cultiver des légumes.

Une journée importante de rencontre, de revendications et de fête. Des bâtons plantés le long de la clôture pour sceller dans le sol un serment collectif, symbole de notre détermination et outil de protection de cette terre nourricière que nous aimons: les présents ont prêté le « Serment des makila », contre le projet immobilier de Bouygues. LIRE Serment des makila Marienia

Des procès viennent ponctuer la lutte contre l’artificialisation des terres agricoles par l’immobilier qui bétonne: vous pouvez soutenir les militants. 

Marienia : caisse de solidarité face aux procès. Voici le lien vers Hello Asso pour la participation du CADE à la cagnotte (Basque / Français): Marienia: epaiketen aurrean elkartasuna!

Attention : Au moment de faire un versement la plateforme propose par défaut de lui faire un don. Vous pouvez l’accepter, augmenter, diminuer ou annuler le montant de ce don.

Remerciements au Journal Sud Ouest pour son article Marienia Cambo

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LGV du GPSO – De l’argent gaspillé en frais de communication

Rousset et la Région ont fait une avance de trésorerie (notre argent), pour le tronçon Bordeaux / Toulouse prévu entre 2026 et 2032, lequel n’est toujours pas financé par l’Etat dont les caisses sont vides. On rappelle pourtant à quel point les porteurs de projet ont exigé d’aller vite en faisant signer aux Collectivités un quasi « chèque en blanc » pour le Plan de Financement du GPSO. En effet, si des cofinanceurs font défaut (Collectivités, Etat, Union Européenne), ce seront les autres Collectivités qui devront compenser les manques ainsi que des frais non prévus et l’inflation. Tout un programme, vraiment alléchant pour le contribuable!

Grâce à cette avance de la Région Nouvelle-Aquitaine, une nouvelle Convention de financement a été décidée avec la SGPSO (société de financement) lors d’un Conseil de surveillance, avec la signature d’un accord-cadre de 200Ms/€ sur neuf ans avec la société Systra. Il s’agit d’un contrat d’assistance à maîtrise d’ouvrage générale et technique pour l’ensemble du projet. Selon le journal Sud ouest, « cet accord-cadre permettra à une centaine d’ingénieurs d’épauler la SGPSO dans l’ensemble de ses missions à caractère administratif, financier, environnemental et technique« .

Une façon de bien signifier aux opposants et à la population que le projet de LGV avance malgré l’absence de participation de l’Etat, et de créer de l’irréversibilité dans les décisions: tiens, cela nous fait penser à l’A69…

Vive la com! – « Enquête auprès des acteurs des territoires sur l’insertion de la Ligne Nouvelle du Sud Ouest dans son territoire et son époque » – Et sans attendre, la SGPSO a déjà commencé la gabegie financière en frais de communication et d’ingénierie: les « acteurs » de terrain (pensez associations, entreprises, élus, institutions diverses…) ont reçu une demande de contribution écrite afin d’imaginer les retombées socio-économiques et culturelles de la LGV pour leurs territoires: une façon aussi de les impliquer dans un projet imposé, bien entendu.

  • C’est ainsi qu’un questionnaire actant le projet en LNSO (Lignes Nouvelles du Sud Ouest) est tombé dans la boite à lettres des associations opposantes…Flyer ParticipationLNSO       

Le CADE a reçu une des réponses formulée par une association opposante, nous nous faisons un plaisir de vous la communiquer: on espère que les décideurs prendront autant plaisir à la lire que nous! 

Bonne lecture: Réponse au questionnaire LNSO

 

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Université des mouvements sociaux et des solidarités 2025, en route pour Bordeaux !

Retenez les dates et inscrivez-vous! Tous les détails ici: Université des mouvements sociaux et des solidarités 2025, en route pour Bordeaux ! – Attac France

ATTAC organise son Université d’été à Bordeaux cette année. L’UEMSS se tiendra à Bordeaux du 23 au 26 août prochains et regroupera un large tissu d’associations, de syndicats et de collectifs, ancrés dans les luttes au sein du territoire de la Nouvelle-Aquitaine comme aux niveaux national et international. Les inscriptions sont désormais ouvertes !

Le collectif Stop LGV Bordeaux métropole (collectif membre de  LGV Non Merci qui regroupe plusieurs associations et collectifs  anti LGV de Toulouse à Bordeaux), est à l’initiative d’une commission centrée sur le GPSO et ses conséquences désastreuses en termes sociaux, environnementaux et économiques. Le CADE ayant travaillé depuis de longues années sur ce sujet, serait associé à cette commission: nous vous tiendrons au courant de l’avancée de cette mise en place, dont nous pensons qu’elle peut être utile à la visibilité publique de la lutte commune contre ce projet délétère et au soutien aux luttes citoyennes. 

 

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Participez à l’étude prospective « nourrir et se nourrir » en 2040 !

Le CADE est membre du Conseil de développement du Pays Basque qui a lancé une démarche participative et citoyenne intitulée « Pays Basque 2040 » (« Iparralde 2040 »), qui consiste à venir recueillir au plus près des habitants leurs souhaits pour un avenir plus désirable.

Tout le monde peut donc contribuer ! Par exemple, sur le thème de « Nourrir et se nourrir ».

Prenez 5 minutes de votre temps pour répondre à ce questionnaire et dire ce que vous souhaiteriez en 2040  !

Vos réponses permettront d’imaginer ensemble des solutions durables et humaines.

Car mieux produire, mieux nourrir, c’est aussi mieux vivre ! L’agriculture et l’alimentation sont en effet au cœur de la résilience de nos territoires. Elles influencent notre santé, notre environnement, notre économie locale. Nos manières de produire et de consommer sont essentielles pour bâtir un avenir durable et inclusif. Nos convictions, ce que nous mettons dans nos assiettes, la manière dont nous achetons… tout cela a un impact direct sur l’agriculture, sur les femmes et les hommes qui la font vivre, sur nos territoires, notre santé et notre environnement.

On compte sur votre participation !

Plus d’infos, et plus de possibilités de contribuer sur le site du Conseil de développement.

 

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Transports – trouver les solutions à la problématique du financement des transports

Vivons-nous la quadrature du cercle?

Il n’y a pas assez de ressources pour l’Etat, dont les dirigeants actuels ne veulent pas chercher l’argent là où il est...A partir de là, alors que la demande explose sur route ou sur rail afin que les territoires soient dotés des mobilités en conformité avec les engagements européens sur la décarbonation des transports (sortir du « tout bagnole » et des « murs de camions »), la situation est explosive: mécontentements populaires divers (mise en place des ZFE, désertification des territoires en services publics faute de possibilités en mobilités, crispations des usagers du rail de proximité sinistré, cherté des autoroutes concédées au Privé, …) ; de leur côté les Collectivités sur lesquelles les efforts reposent crient à l’étranglement budgétaire (car à l’approche d’élections locales, se tourner vers l’augmentation des prélèvements obligatoires est impopulaire n’est-ce pas!), sans pour autant que les choix nationaux en matière de mobilités alternatives éclairent le paysage. Dans ce contexte de raréfaction de l’argent public ainsi que de mécontentement généralisé des territoires qui frise la schizophrénie puisqu’il faut – « en même temps » – décarboner, l’heure est à la recherche de solutions miracles: « Tiens, et pourquoi pas une Conférence Nationale sur le financement des infrastructures de transports, route et rail? », histoire d’associer tout le monde à des choix douteux. Alors pourquoi ne pas « enfumer » davantage?

Et pour quel panorama?

  • Du côté LGV (par exemple le GPSO), il faut apaiser les doutes car les financements de l’Etat ne sont pas au rendez-vous de l’agenda des travaux: les Régions ont dû avancer des fonds, la Société de financement (SGPSO) pourra lever l’emprunt que les Collectivités devront rembourser sachant que leur ardoise va monter de surcroît pour cause d’inflation sur les travaux du BTP, les demandes de subventions européennes demeurent un « voyage en terre inconnue », et les dates de réalisation reculent: la solution? Mettre en place des « Comités de suivi », déclinés localement par départements et agglos également, qui associeront habilement les promoteurs et les usagers, les acteurs pro-LGV et les associations éventuellement opposantes: on connaît la chanson des « Comités Théodule », validant de fait un choix non validé par l’Enquête publique ni les populations, histoire de faire patienter et calmer les inquiétudes. Pourvu que ça marche!
  • Du côté route, le fiasco coûteux pour le quidam des concessions d’autoroutes n’est plus à démontrer: toute occasion de garder publiques les autoroutes et faire baisser les droits de péage pour les usagers a été manquée. En synthèse: on a privatisé les routes, les dividendes des actionnaires ont augmenté  tandis qu’ils faisaient les poches des habitants contraints d’utiliser en payant un réseau qu’ils avaient parfois déjà financé. C’était bien joué pour ce résultat, mais cette situation a créé un mécontentement généralisé, les camions traversant la France empruntant d’ailleurs le réseau routier secondaire ou non payant (on en connaît un rayon en 40/64 !) et en le détériorant, afin de ne pas payer l’octroi des autoroutiers; un réseau financé intégralement par les impôts des habitants. Un enjeu supplémentaire: la fin des concessions autoroutières entre 2030 et 2036. Quels choix seront-ils faits? La boucle est bouclée.  

« Bon sang, mais c’est bien sûr! » aurait écrit Gottlieb dans ses Dingodossiers, lançons une Grande (tant qu’à faire) Conférence de Financement! 

C’est ainsi que cette idée géniale vient d’être lancée: « Destinée à rassembler plus de 50 participants, « Ambition France Transports » est la première conférence nationale dédiée au financement des infrastructures de transports depuis 20 ans, a souligné ce 16 avril le ministère chargé des transports dans un communiqué. Annoncée par le Premier ministre, François Bayrou, le 14 janvier dernier et organisée par le ministre chargé des transports, Philippe Tabarot, elle sera présidée par l’un de ses prédécesseurs, Dominique Bussereau et associera des élus, des acteurs publics et privés, des experts, des fédérations professionnelles et des collectifs représentant les usagers pour définir un nouveau modèle de financement des infrastructures de transports à horizon 2040. » Aaaaah bon, 2040…ça calme!

Financement des infrastructures de mobilité : le programme de la prochaine conférence nationale dévoilé

Le lancement aura lieu le 05 mai à Marseille. « Celle-ci doit permettre de bâtir un nouveau système de financement des infrastructures de transport, « dans un contexte où les besoins en investissement sont importants et les marges de manœuvre budgétaires
contraintes », explique le ministère des Transports. Une consultation sera alors
menée pendant dix semaines, jusqu’en juillet, à travers les territoires. »

« Ne repensez pas les routes sans nous !«  L’association des maires de France (AMF) alerte: « des infrastructures et des transports sans financement peuvent provoquer une fracture territoriale irréversible. » 90% des déplacements se faisant en voiture depuis 30 ans, la Commission Transports incluant les élus de l’AMF a fait savoir le 22/04 que les communes et intercommunalités avaient besoin de financement afin de répondre aux besoins des habitants des territoires.

Depuis le 16/04, la mise en ligne d’une plateforme est destinée à recevoir « les contributions de l’ensemble de l’écosystème des transports« . Les contributions se feront sous forme de « cahier d’acteur » du 22/04 au 20/06: Cahier d’acteur | Ambition France Transports Qu’on se le dise dans toutes les organisations!

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Les dates principales du CADE au mois de mai

Voici les dates du CADE en réunion, pour le mois de Mai.
(Les salles de l’ex MVC sont fermées pendant les vacances scolaires et les jours fériés, le dernier Comité de Liaison n’a pu se tenir. En mai ce sont les jeudis fériés qui fleurissent.)
– Le jeudi 8 férié, la réunion LGV ne pourra donc avoir lieu, mais si besoin urgent…
– Le jeudi 15 mai ce sera la réunion DECHETS à 18h, salle 16 au Polo Beyris de Bayonne.
– Le vendredi 16, à 17h,  réunion EAU à la Maison pour tous d’Anglet.
– Le jeudi 22 mai, Comité de liaison à 18h, salle 16 au Polo Beyris de Bayonne.
Projets industriels: ECHO / Biochar / ReSTart… Ils feront l’objet d’un temps particulier de mise au point sur leur actualité.

Enfin, retenez le samedi 17 Mai. ELB, Lurzaindia et OSTIA organisent une journée de plantation, avec le soutien du CADE, sur le site de Marienia, à Cambo (64), en défense des terres nourricières. Rendez-vous à 11h devant les mairies d’Itxassou et de Cambo. Le détail de la journée sur Marienia Terre A Cultiver  – Lurzaindia

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LGV – Et si les Collectivités suspendaient leur contribution au financement des LGV?

Les décideurs du ferroviaire se moquent des territoires! Suspendons les versements aux grands projets de LGV! Le CADE relève ci-dessous deux actions récentes, quoique éloignées géographiquement et sur les motifs, témoignant de l’exaspération de citoyens ou d’élus: avec une proposition, suspendre à titre conservatoire les versements, « geler » les contributions.

Plus de 10 millions de Français sans alternatives à la voiture ! – L’UFC-Que Choisir révèle les « zones blanches » de l’accès aux transports publics – Action UFC-Que Choisir – UFC-Que Choisir

La seule comparaison des cartes du ferroviaire il y a même un demi-siècle comprenant un réseau de petites lignes, et celle d’aujourd’hui avec des départements sinistrés en irrigation ferroviaire, suffit à nous en convaincre: le train est devenu rare, et non destiné à l’intérêt général! (Un article des Echos, dont nous ne partageons pas l’analyse par ailleurs, note que 10 millions de français sont laissés pour compte dans les alternatives de transport par rail. Le TGV et le désert ferroviaire français Les Echos)

Partons du 1er constat unanime en France: le système ferroviaire en étoile à partir de Paris, très au Nord de la France, constitue une dérive inacceptable de l’irrigation des territoires ruraux abandonnés, pour cause du tout TGV au profit des grandes métropoles. Actant ainsi le fait que moins de 10% de voyageurs , y compris les touristes, empruntent ces lignes chères dédiées aux CSP++ (Catégories Socio Professionnelles libérales et supérieures, en terme de marketing et donc de pouvoir de consommation)…Le paradoxe étant que nos territoires ruraux paient les LGV, pour les voir empruntées par ceux des métropoles qui ne paient pas la TSE, « impôt LGV ».

Et ce constat de défaut de trains vaut, tant pour les petites lignes transversales du quotidien et de proximité, que pour les trains d’équilibre reliant les villes moyennes entre elles, la grosse partie du financement allant aux TGV.  Rien d’étonnant alors que la révolte des territoires monte, en témoigne l’action récente des « trains de la colère » relatée dans notre article précédent

Deux raisons de stopper la contribution financière à la LNSO – Le manque d’argent et la « jurisprudence » pour l’A69 – Le cas de Mont de Marsan (40) est exemplaire: alors que cette préfecture qui est cependant une petite ville disposait de plusieurs lignes de dessertes en étoile, sa gare de centre ville est aujourd’hui un « cul de sac » pour la liaison en TER depuis Morcenx et la ligne existante TGV (qui va de Bordeaux à Dax puis à Bayonne ou Pau). Exit les liaisons locales vers Tarbes, Marmande, Dax, Auch…Au lieu de « désenclaver » et de décarboner par des transports ferroviaires de proximité, le projet de LGV attire à lui une part du budget qui hypothèque toute alternative et rend la gare de Mont de Marsan quasi inutile, il faudra faire des kilomètres en voiture pour rejoindre une gare nouvelle au nord, « la gare à betteraves » ou à pignes, à Lucbardez.

« Elus, gelez le versement des annuités LGV à la Société de Projet ( 540 000 euros/an) jusqu’à ce que le dernier recours en annulation ait été jugé. » […] « La prise de cette mesure ne serait pas « irresponsable », mais la simple application d’un principe de précaution« . Refusant la gabegie de la future LGV, et se prononçant au profit de la modernisation de l’existant TGV, de la rénovation de la ligne TER ainsi que la remise en état du réseau secondaire abandonné, des associatifs et militants politiques viennent d’interpeller le Conseil d’Agglo du Marsan, lors du vote du Budget 2025, en proposant de « geler » le paiement pour 540 000€/an de la contribution pour la future LGV du GPSO (LNSO), l’Agglo étant fortement endettée et dans l’incapacité d’investir pour d’autres projets essentiels aux habitants: le 08/04, des opposants à la LGV étaient présents en comité d’accueil des élus, une interview a été réalisée par le Media40, et par ailleurs une lettre ouverte à été remise: voir les arguments donnés: LGV et budget 2025 de l’Agglo du Marsan

VIDEO: LGV Non Merci interpelle les élus du Marsan – YouTube

Alors, quelle issue à cette proposition responsable sur la gestion en péril financier de l’Agglo ? Bien que l’ensemble du Conseil d’Agglo du Marsan ait déploré le manque de moyens pour les autres services à la population (voirie, écoles, culture…), et que de nombreux votes contre le budget global se soient faits entendre, l’idée n’a pas encore fait tout son chemin chez les élus. Les opposants Montois à la LGV (Asso « NON LGV Nord landes et Marsan », et LFI) prévoient une réponse avec un nouvel argument et une nouvelle ouverture vers les élus, que le CADE relaiera bien entendu…

Preuve qu’une telle démarche est possible, on apprend cette semaine une autre initiative de gel de contribution: cette fois du côté de l’Occitanie, mais pas pour les mêmes raisons; en effet, il s’agit là pour Sète de perte de desserte, et donc de demande d’un autre tracé. Et ce qui est intéressant, c’est qu’un tel acte déboucherait sur la remise en cause de la DUP et en somme du projet lui-même, s’effraient les décideurs: un « argument d’autorité » déraisonnable, lui, si on veut bien considérer tous les arguments. Comme quoi, les Collectivités auraient encore leur mot à dire, si elles s’en donnaient les moyens en gelant leur contribution! Qu’on se le dise dans nos départements aquitains.

(Ainsi, sur la Ligne LGV Montpellier-Perpignan, l’association ALT – Alerte LGV sur Thau est opposée à ce projet de Delga Ligne LGV Montpellier-Perpignan : ALT appelle à manifester devant la gare – midilibre.fr « Une alternative existe, moins rapide, mais plus respectueuse et avec un coût inférieur de 30 %. »; les élus de Sète Agglo favorables eux, mais sous conditions, suspendent sa participation financière de 840 000€ dans l’attente de nouvelles garanties: Montpellier-Perpignan : « La LGV est vitale pour la région », pour Sète aussi qui… gèle sa participation ! – Dis-leur !)

Enfin (« at last but not least ») une pétition circule en France, qui ne demande qu’un décollage: « Pour la sauvegarde et le développement des petites lignes ferroviaires, véritables lignes de vie de nos territoires ! » Pétition unitaire intersyndicale et avec l’Alliance écologique et sociale – https://petitions.lecese.fr/initiatives/i-592

Ci-dessous, le texte intéressant de cette pétition qui demande à chacun un effort de partage: Lire la suite …

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Ferroviaire – « Les trains de la colère »: ils étaient 400 à y monter, 500 à Paris!

Un titre que nous pouvons réécrire ainsi: « Mais quel responsable du ferroviaire, quel élu porteur de projet LGV, a lu les conclusions de l’Enquête publique de 2015? » En effet, dans cet article, nous allons y revenir, puisqu’apparemment un si gros travail d’analyse de terrain et prospective semble inconnu des décideurs: exhumons le dossier! 40 pages actant que tous les acteurs du ferroviaire ont été entendus: des habitants et leurs Organisations – dont les agriculteurs – aux élus décideurs, des porteurs de projets aux institutions, des travailleurs du rail et leurs syndicats aux industriels associés…Personne n’a été écarté, les contributions furent pléthoriques et le dossier d’investigation complet, jusqu’à la conclusion de l’inutilité de la coûteuse et destructrice LGV du GPSO, quand moderniser ou rénover les lignes existantes et d’équilibre était LA solution!

En 2025, 10 ans après, les usagers de lignes « secondaires » en ont ras-le-rail! (TET: Trains d’Equilibre du Territoire, Intercités)

Les lignes POLT et Clermont-Ferrand/Paris, un cas d’école, elles qui transportent 4,5 Mns de passagers/an sur 1120 km. (en mauve – Toulouse/Paris: la POLT, et Clermont-Ferrand/Paris)

Lignes en mauvais état, matériel obsolète, manque de personnel, occasionnant  des retards et suppressions de trains sur fond de cherté des billets, sont l’ordinaire de ces lignes d’équilibre du territoire. Oui, celles qu’il fallait pourtant « chouchouter » afin de décarboner les déplacements et desservir les villes petites et moyennes: « L’aménagement de la POLT entre Limoges et Toulouse est un enjeu fondamental« … »Il semble que le critère « réduction des temps de parcours » ait été excessivement dominant dans l’appréciation des diverses solutions« , alors que ce temps de la POLT modernisée serait très peu différent pour celui de l’accès à Paris depuis Toulouse par Bordeaux (GPSO), le prix des billets en serait plus bas par ailleurs. Ainsi, les p 15/16 de l’Enquête publique de 2015 disaient déjà tout ce que les décideurs devaient savoir sur ce point! CONCLUSION Enquête préalable à la déclaration d’utilité publique de la LGV 2015

 Eh bien non, vous le savez, Delga et Rousset ont maintenu leur fantasme de « grande vitesse » à l’usage des CSP+ et ++ (Catégories Socio Professionnelles libérales et supérieures, en terme de marketing et donc de pouvoir de consommation), et l’Etat a dégainé sa DUP contre les besoins du plus grand nombre (90% de la population).

Comment s’étonner alors de la colère d’usagers montés à Paris le 15/04 2025 afin de rencontrer Tabarot, le Ministre  des Transports. Un article d’Actu raconte comment les usagers de ces lignes en déshérence s’indignent: « 20 millions pour la POLT / 20 milliards pour la LGV… deux poids deux mesures! » … « On est considéré comme des citoyens de seconde zone et on en a ras le bol ! Il y a la France des TGV et les autres »… Pour une fois, les trains de la colère sont partis à l’heure, c’est le point positif, car sinon le Ministre était aux abonnés absents pour leur rendre des comptes. Reçus cependant, « les organisateurs de ces « deux trains de la colère » souhaitent des engagements fermes de l’État pour assurer des investissements durables et vitaux, ainsi qu’une réduction significative du temps de parcours. La délégation remettra les éléments indispensables à la mise en œuvre du schéma directeur 2026-2030″. De très nombreux élus étaient montés dans ce train: « On a abandonné le train alors qu’on avait un réseau conséquent et incroyable au XXe siècle. En Suisse, la desserte des villes en train est inscrite dans leur Constitution alors qu’ici on déshabille notre réseau au profit du TGV ». Une Conférence de Financement des Infrastructures de Transport est annoncée pour mai: à suivre!

Une réussite médiatique – Apparemment « très émus » de prendre connaissance d’un problème « en terre inconnue » qu’ils semblaient parfois découvrir, les médias y sont allés de leurs reportages, plus ou moins pertinents… à vous de voir: quoi qu’il en soit des explications médiatisées, le CADE félicite les usagers et élus qui ont organisé une telle visibilité des problèmes de mobilité ferroviaire!

VIDEO Les trains de la colère avec Frédérique Gerbaud et Martine Irzenski | France Inter

France Info – La remise en état de la ligne directe POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse), au service des usagers du quotidien …Au lieu d’un projet de LGV mortifère, au profit d’actionnaires privés ! Lignes SNCF « dégradées » : « On demande une égalité des territoires et à être respectés », déclare le président de l’association Urgence POLT

Reporterre – « Trains de la colère » : le Massif central veut sortir de l’enfer ferroviaire

VIDEO ARTE « Les trains de la colère » : le tout TGV, responsable d’un réseau à 2 vitesses ? | 28 minutes | ARTEUne vidéo au titre prometteur, mais qui ne traite pas vraiment le sujet: à savoir l’abandon des lignes d’équilibre, de proximité et du quotidien, indispensables pour les mobilités entre deux métropoles; une « ruralité » abandonnée des Services publics, dont le train fait partie pour décarboner (la même ruralité interdite de métropoles par les ZFE, lorsque les gens n’ont que leur voiture pour circuler et ne peuvent financièrement en changer); un abandon des territoires faute de crédits pour moderniser ou rénover les lignes ferroviaires, le tout TGV, avec les LGV, ayant creusé le fossé social. On retiendra tout de même, malgré les tentatives pour accuser une fois de plus les cheminots, cette phrase reflétant la réalité:  « Le TGV est un handicap pour les villes moyennes ».

Voici ce que le CADE peut ajouter: après la victoire intermédiaire pour l’A69 de suspension des travaux, mais paradoxalement l’échec du référé [qui partait du principe de précaution de non engagement de travaux] sur les Aménagements au Sud de Bordeaux (AFSB) de la LGV du GPSO tant que les recours n’ont pas été purgés, on pouvait s’attendre à de la clairvoyance ministérielle…ce ne fut pas le cas: Tabarot, Ministre des Transports, déclarait sur Cnews récemment: « La déclaration d’Utilité Publique (DUP) doit écraser toutes les autres décisions… » proposant ainsi de faire fi des autorisations environnementales relatives au Droit européen, lequel s’impose à L’Etat français et à ses DUP dans la hiérarchie des normes…tandis que la porte-parole Sophie Primas osait de son côté: « Les grandes infrastructures ne doivent pas être prises en otage par des professionnels de l’opposition, déconnectés des enjeux locaux et du quotidien des habitants de nos territoires« …Ces deux responsables gouvernementaux actant à la fois leur décontraction vis à vis du Droit environnemental, de la réalité en mobilités que nous vivons dans les territoires, mais aussi de la démocratie: faut-il, encore une fois, leur rappeler le verdict sans faille de l’Enquête publique?  « La commission d’enquête publique, à la majorité de ses membres, émet un avis défavorable à la déclaration d’utilité publique relative au projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. » Ceci écrit par les Commissaires Enquêteurs qui ne sont pas « des professionnels de l’opposition », ni « déconnectés des territoires », mais ayant entendu – eux – les arguments des habitants de ces mêmes territoires! p 39/40 du dossier CONCLUSION Enquête préalable à la déclaration d’utilité publique de la LGV 2015

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Un week-end béton, bitume, qui n’oublie pas le rail- « Les déroutantes »

25/26/27 avril, grand week-end de rencontres et de tables rondes pour réfléchir collectivement sur les sujet du béton, du bitume, et de nos déplacements: une pause, s’impose! L’occasion de repenser collectivement une bifurcation pour nos déplacements et nos manières d’habiter le monde, aux côtés de scientifiques, d’experts, de citoyen.nes et de militants.es. Cela se passera entre Toulouse et Castres, au Château de Scopont (81): l’évènement Les Déroutantes – Granas De Carderas

Organisé par les collectifs « La Voie Est Libre », « La Déroute Des Routes » et « Les Sans Bitume », un programme riche qui n’oublie pas une dimension incontournable des mobilités: le train. Rendez-vous est donné au stand des Amis de la Terre pour la lutte contre la LGV du GPSO (NLSO), ainsi qu’à la Table ronde du samedi après-midi: « Un train peut en cacher un autre ».

 

Tout le détail de l’évènement sur: Accueil | LVEL – (La jauge exige une réservation).

9 TABLES RONDES pour penser nos manières d’habiter, de vivre, de nous déplacer… sur nos territoires : au programme les samedi 26 et dimanche 27 Avril prochain : place à la réhabilitation, aux modèles adaptés à chaque territoire, cap sur la démocratie locale…
Depuis nos luttes, nous dissèquerons les infrastructures voraces et la société qu’elles produisent, pour y opposer un monde désirable et renforcer nos liens. Il sera aussi question du rail, de fabrication des routes et nous prendrons le temps de questionner le système juridique.
La lutte contre l’A69, accompagnée de nombreuses autres luttes, ouvre des pistes de réflexions et surtout d’actions. IL EST TEMPS DE REPRENDRE POSSESSION DE NOS TERRITOIRES !

 

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Projets E-CHO et Biochar – une action surprise et des réunions publiques!

Commençons à vous informer par une action surprise à l’aéroport du BAB, sur Biarritz – le CADE fait connaître par tract son refus: Couper des arbres pour faire voler des avions, c’est NON! Référence, bien entendu, au projet E-CHO de décarbonation du carburant pour l’aviation par l’utilisation de bois et de biomasse (site du bassin de Lacq en 64).

Eh bien, tout le monde s’est bien amusé à investir la zone avionesque! Des citoyens pancartés représentant plusieurs associations du CADE, des tracts, des prises de parole, des médias, un bidon du marché carbone pour le Green-washing-Deal européen, et un aéroport peu coutumier de l’exercice d’interpellation: ça volait haut! Voici notre compte rendu: ce 16 avril au matin, à l’appel du CADE, une cinquantaine de personnes se sont regroupées devant les entrées de l’aéroport de Biarritz. Elles protestaient contre le projet E-CHO qui prévoit de fabriquer du kérosène pour les avions en coupant des milliers d’hectares de forêts. Devant un gros bidon transformant les arbres en kérosène, elles ont souligné la nécessité d’une plus grande sobriété épargnant nos forêts déjà malades. En effet cette usine prévoit de fabriquer un peu plus que 1% du kérosène nécessaire au trafic aérien français pour un an. Dés lors, supprimer 1% des vols aériens, notamment ceux des jets privés, rendrait cette usine inutile. Plusieurs prises de paroles se sont succédées dont celle de l’ex directeur du même aéroport désormais gagné à une plus grande sobriété et hostile à ce projet démesuré. Victor Pachon

La prise de parole (avec éléments techniques) de P. Saint Arroman: Prise de parole Philippe Saint Arroman 16 04 2025

…et la vidéo de J.Baqué, qui vous en dira plus sur les interventions et l’ambiance: lien vidéo https://youtu.be/Sjz_PIJ6zhk

  Par ailleurs, Didier Riché, ancien directeur de l’aéroport de Parme Biarritz aujourd’hui à la retraite, s’est exprimé à titre personnel en tant professionnel du secteur de l’aviation. Il a souligné qu’il faut informer le public sur les réalités du secteur et des contraintes actuelles et futures.
« En 2050, le trafic aura doublé … et Il faudrait disposer, en e-biokérosène, de l’équivalent
des volumes d’énergies fossiles que l’on consomme aujourd’hui. C’est délirant et même
effrayant si l’on voulait utiliser de la biomasse forestière pour produire ces biocarburants ». Il a affirmé sa conviction que l’aviation a un avenir … »mais il n’y a pas de scénario crédible qui démontre, avec le niveau de croissance du trafic tel qu’il est prévu, que l’on peut atteindre la décarbonation du secteur de l’aviation en 2050 avec des biocarburants. Nous n’avons pas d’autre solution que d’admettre que le trafic aérien doit envisager sa remise en question en intégrant la notion de décroissance, de réduction progressive du trafic. »

Article du Sud Ouest: Biarritz : une cinquantaine de militants ont manifesté à l’aéroport contre le biokérosène issu du bois

Une réunion publique du CADE/et de l’association 5 cantons La Barre d’Anglet en 64 ( 5CLB) aura lieu le 18 avril, à 19h, à la Maison pour tous d’Anglet.

Cette réunion publique participe de l’action d’information que nous menons depuis plusieurs mois, dans plusieurs communes en 40/64, concernant les projets en 64 de Elyse Energy (E-CHO, bassin de Lacq) ainsi que Biochar à Garlin. (A cette occasion, nous rappelons que vous pouvez nous solliciter afin d’organiser une réunion publique sur votre commune, via le formulaire :  Nous contacter | CADE : Collectif des Associations de Défense de l’Environnement du Pays-Basque et du sud des Landes )

« Nous vous invitons à participer à la réunion publique organisée par le CADE (Collectif Associations de Défense de l’Environnement ) et 5CLB (Cinq-Cantons-La-Barre) le vendredi 18 avril à 19h à la Maison pour Tous à Anglet.

De nouveaux méga projets industriels, dans les Pyrénées Atlantiques et les Landes, menacent notre patrimoine forestier, au moment où le réchauffement climatique fragilise les forêts dont nous avons tant besoin.

Les spécialistes du CADE et de 5CLB qui participent aux concertations lancées sur ces projets vous présenteront les enjeux et les risques de ces projets, pour la population, les forêts, l’eau, l’ électricité. 

N’hésitez pas à faire participer vos ami(e) s. » J.Descargues – (ex. Secrétaire général de l’ONF)

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ReSTart – un projet de e-carburant pour l’aviation à Tartas (40)

Nous vous en avons déjà parlé (article précédent), et le CADE suit le déroulement de la Concertation préalable, du 25/03 au 10/06, sur le projet ReSTart de production de e-carburant (SAF/CDA carburants durables d’aviation).

Nous avons donc participé à la réunion publique d’ouverture de la concertation, le 25/03 à Tartas (40), sous l’égide de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public). Avec 150 participants et 33 questions posées, une salle pleine et attentive aux explications fournies par le porteur de projet, Verso Energy, ainsi que par son partenaire Ryam, actuel occupant du site de « la Papète » à Tartas (pour l’anecdote, mais non sans importance, les garantes de la CNDP ont dit un mot de leur inquiétude à voir récemment menacée cette autorité publique indépendante, au nom des économies et de la « simplification administrative » voulues par le Gouvernement: ce serait un renoncement à l’expression démocratique versus la facilitation des projets industriels! Elles ont redit que toute personne a droit en France d’être informée et de participer à l’élaboration des projets ayant un impact sur l’environnement – pétition: Voir l’actualité.)

Rappelons que cette étape ne dit pas tout de la réalisation effective du projet: en effet, suite à cette Concertation préalable, et en fonction des préoccupations émises lors de celle-ci ainsi que des solutions techniques possibles au problématiques restant encore en suspens (eau/ électricité/ risques/ nuisances/ financement/ process/ secteur d’implantation…) Verso Energy peut encore poursuivre, ou non, son projet: si oui, la suite sera une 2ème étape avec Concertation continue, Débat public, Enquête publique, Avis environnementaux, Cahiers d’acteurs…consultations possibles.

La Concertation préalable est donc extrêmement utile: outre l’information émanant des porteurs de projet, reçue par les élus, les habitants, les syndicats, les associations, les formations politiques…qui seront plus à même ensuite de formuler leur avis définitif, inversement, l’amélioration du projet en dépend: car les questions posées par le public et officiellement enregistrées obligent Verso Energy à peaufiner le projet en sachant que l’évaluation finale si le projet est maintenu tiendra compte des questionnements relatifs à son acceptabilité sociale. Lors de cette 1ère phase, tous les questionnements sont donc utiles.

Le public ne s’est d’ailleurs pas privé d’aborder les problématiques environnementales et techniques. Dans cet article, nous vous soumettons le compte rendu de cette étape qui vient seulement d’être mis en ligne par Verso Energy. Le sujet est passionnant, les questions et réponses intéressantes pour tous ceux qui s’intéressent au débat sur les énergies alternatives aux carburants fossiles. En voici la retranscription: à vos lectures! 20250325-Reunion-douverture-a-Tartas-Verbatimv2.pdf

Le CADE est intervenu lors des questions: pour les prochains articles, et avant la fin de la Concertation, le CADE s’efforcera de poser sur ce site ses propres observations.

 

 

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